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L’isolant mince : un bon complément pour une isolation thermique réussie

Publié le 08 Avril 2024

Dans le contexte des économies d’énergie, il est essentiel de bien isoler sa maison. Si vous avez choisi un matériau classique, vous pouvez le compléter avec un isolant mince pour renforcer l’isolation thermique de votre habitat. L’utilisation d’un isolant mince peut grandement améliorer l’efficacité énergétique de votre domicile, en complément d’autres méthodes d’isolation plus traditionnelles. N’hésitez pas à explorer cette option pour renforcer l’isolation de votre maison.

 

Une faible épaisseur

Les isolants minces, également appelés produits minces réfléchissants (PMR), films minces ou barrières radiantes, regroupent des matériaux similaires. Leur épaisseur est généralement de quelques millimètres et ne dépasse jamais 3 cm. Ils sont composés d’une couche (parfois plusieurs) d’aluminium, associée à du feutre, de la ouate, de la mousse, de la laine de mouton, etc. Chaque couche agit comme un réflecteur, renvoyant le rayonnement thermique et évitant ainsi les pertes de chaleur. En somme, l’isolant mince fonctionne comme une couverture de survie, tout en restant étanche à l’air.

 

Efficace à quelques conditions

L’utilité des isolants minces est toutefois controversée. En effet, certains avis techniques, reconnus en France, certifient qu’un isolant mince réfléchissant est tout à fait conforme aux normes en vigueur et que 3 cm d’épaisseur ont le même pouvoir isolant que 20 cm de laine de verre. À l’inverse, l’Agence de la transition écologique (Ademe) considère qu’un isolant mince de 2 cm équivaut à un isolant classique de 6 cm, soit une épaisseur bien insuffisante pour répondre aux exigences réglementaires en matière d’isolation. Ainsi, l’isolant mince a une résistance thermique estimée à 2 m²K/W, voire plus s’il est accompagné de lames d’air immobiles. C’est donc en effet insuffisant pour en faire un isolant à part entière… En revanche, l’Ademe confirme que ces produits peuvent tout à fait être utilisés comme complément pour améliorer la résistance thermique (mais pas acoustique) d’un bâtiment. Pour être réellement efficace, l’isolant mince ne doit alors surtout pas être placé au contact d’air en circulation, d’où la nécessité d’installer aussi des lames d’air immobiles. Enfin, ce type de produit a le grand avantage de se conserver longtemps. Ses propriétés réfléchissantes sont en effet durables et il ne craint ni l’humidité, ni les rongeurs.

 

Mise en œuvre

Grâce à son poids très léger et à sa faible épaisseur, l’isolant mince est relativement facile à installer. Il se découpe simplement au cutter et nul besoin de prendre des précautions, car à l’inverse de la laine de verre, il ne contient aucune matière dangereuse et n’est donc pas toxique. En revanche, sa pose doit être minutieuse et réalisée à la perfection afin d’éviter les ponts thermiques. Côté prix, il faut compter entre 5 et 20 € le mètre carré. Cela dépend du nombre de couches et de l’épaisseur du produit.

Quelles destinations ?

Utilisé en complément, l’isolant mince sera idéal pour isoler les combles, les toitures, les sols, les murs et les dépendances de la maison, et notamment le garage.

 

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