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Publié le 18 Avril 2025
Quel que soit le type de diagnostic – énergétique ou GES – les émissions de gaz à effet de serre doivent systématiquement être prises en compte. Le dioxyde de carbone (CO₂), principal gaz à effet de serre, est émis depuis plus d’un siècle, avec des répercussions visibles sur le climat actuel.
Il est possible de mesurer ces émissions à l’échelle individuelle. Pour chaque habitation, un diagnostic de performance énergétique, accompagné d’une évaluation des émissions de gaz polluants, est réalisé.
Les résultats, exprimés en kilogrammes équivalent CO₂ par mètre carré et par an (kg eq CO₂/m².an), varient en fonction de la consommation énergétique globale et des équipements utilisés dans le logement. Chaque niveau d’émission est classé de A à G.
Les systèmes de chauffage au fioul, par exemple, sont particulièrement émetteurs de gaz à effet de serre, tandis que les dispositifs tels que les panneaux solaires photovoltaïques et les convecteurs électriques génèrent beaucoup moins d’émissions.
Plusieurs gaz à effet de serre sont naturellement présents à la surface de la Terre. Ils jouent un rôle essentiel dans la régulation de la planète et contribuent à maintenir un équilibre favorable à la vie. Cependant, les activités humaines peuvent perturber cet équilibre, notamment en raison de l'empreinte carbone des populations, ce qui entraîne un réchauffement global.
Les principaux gaz participant à l’effet de serre naturel sont :
-Le dioxyde de carbone (CO₂).
-La vapeur d’eau.
-Le méthane (CH₄).
-L’ozone.
-Le protoxyde d’azote.
Le dioxyde de carbone (CO₂) voit ses concentrations augmenter rapidement lors de phénomènes tels que les incendies ou les éruptions volcaniques. Le méthane (CH₄) est principalement généré par les déjections animales ainsi que certains marécages. L’ozone, quant à lui, joue un rôle bénéfique en absorbant les rayons ultraviolets du soleil, tandis que le protoxyde d’azote est émis par les sols naturels.
Depuis le 1er janvier 2011, les propriétaires et vendeurs de biens immobiliers sont légalement tenus d'afficher une étiquette mentionnant la classe GES du logement.
Ce classement résulte d'un calcul quantitatif des émissions de gaz à effet de serre, exprimé en kilogrammes équivalent CO₂ par mètre carré et par an (kg eq CO₂/m².an). Il est influencé par plusieurs facteurs, notamment :
Les systèmes de chauffage, de refroidissement et de production d’eau chaude sanitaire.
La qualité de l’isolation des murs, des sols, des plafonds et des combles.
Les habitudes de consommation énergétique des occupants.
Cette information doit obligatoirement figurer dans toutes les annonces relatives à la vente ou à la location d’un bien. Elle est également exigée dans les cas de construction, de rénovation, d'agrandissement ou d'acquisition sur plan.
Afin de classer les émissions de GES on compte au total 7 échelons allant de A à G.
La classe A représente l’excellence en matière de performance environnementale, avec des émissions de gaz à effet de serre inférieures à 6 kg eq CO₂/m².an. Cette classification est attribuée aux logements considérés comme propres ou économes. Ces résultats sont souvent liés à une isolation de qualité et à l’utilisation de systèmes énergétiques performants, notamment ceux fonctionnant grâce aux énergies renouvelables.
La classe GES B, également très favorable, correspond à des émissions situées entre 6 et 11 kg eq CO₂/m².an.
La classe C est considérée comme standard, avec des logements ayant un impact environnemental modéré. Ces derniers présentent des émissions de gaz à effet de serre comprises entre 11 et 30 kg eq CO₂/m².an.
Les logements des classes D et E, quant à eux, affichent des émissions respectives de 30 à 50 kg eq CO₂/m².an et de 50 à 70 kg eq CO₂/m².an. Ces catégories concernent principalement les biens construits avant 1975 et sont synonymes de performance énergétique insuffisante. De tels logements nécessitent des travaux de rénovation, notamment pour renforcer leur isolation.
Les classes F et G, appelées passoires thermiques, regroupent les logements les plus énergivores. La classe F inclut les biens émettant entre 70 et 100 kg eq CO₂/m².an, tandis que la classe G dépasse 100 kg eq CO₂/m².an.
En raison de leur impact environnemental significatif, les logements classés G seront progressivement interdits à la location. Cette interdiction commencera à s’appliquer dès 2023, dans le cadre des mesures gouvernementales visant à améliorer l’efficacité énergétique du parc immobilier.
Enfin, un tableau élaboré par l’ADEME au 1er juillet 2021 recense le nombre de logements répartis selon ces classes.
Classe |
Nombre de logements en France |
A |
Environ 19 500 |
B |
Environ 51 000 |
C |
Environ 5,2 millions |
D |
Environ 9,7 millions |
E |
Environ 10,1 millions |
F |
Environ 2,3 millions |
G |
Environ 500 000 |
Lors de l’évaluation de la classe GES d’un logement, plusieurs critères sont pris en compte par le diagnostiqueur. Le professionnel analyse notamment :
-La consommation annuelle d’énergie liée au chauffage.
-La consommation annuelle d’énergie nécessaire à la production d’eau chaude sanitaire.
-La consommation annuelle d’énergie utilisée par le système de refroidissement.
Les résultats de cette analyse sont exprimés en kilogrammes équivalent CO₂. Sur cette base, le logement est classé selon une échelle allant de A à G, reflétant ses performances énergétiques.
Il est important de noter que les consommations annuelles dépendent de la taille du logement. Par exemple, il existe une différence notable entre les émissions de gaz à effet de serre d’un appartement et celles d’une maison ancienne. Ces émissions varient également en fonction des activités humaines et des habitudes des occupants au sein du logement.
Le diagnostic énergétique évalue l’empreinte carbone d’un logement et mesure sa consommation énergétique annuelle. Cette analyse prend en compte la nature des énergies utilisées (fossiles, électricité ou renouvelables), ainsi que leur rendement et leur impact environnemental. Sur la base des résultats obtenus, le logement est classé selon une échelle allant de A à G.
Ce diagnostic permet également d’identifier les besoins en travaux et en améliorations du bâtiment. Depuis la réforme du DPE en 2021, l’étiquette énergie (reflétant la consommation du logement) et l’étiquette climat (indiquant les émissions de CO₂) ont été fusionnées en une seule étiquette délivrée par le diagnostiqueur à la fin du rapport.
Il convient de souligner que le GES constitue une composante intégrale du diagnostic de performance énergétique. Par conséquent, le DPE et le GES ne sont pas des éléments entièrement distincts.
Seuls les logements récents ou ceux ayant fait l’objet de travaux d’isolation peuvent atteindre les niveaux de performance énergétique et écologique les plus élevés, correspondant aux classes A et B. Ces catégories regroupent des habitations économes en énergie et respectueuses de l’environnement. Toutefois, ces classes représentent une proportion limitée des logements disponibles en France.
Les classes C et D sont les plus répandues. Bien que ces habitations présentent des niveaux de consommation énergétique raisonnables, des travaux de rénovation peuvent être nécessaires pour optimiser leur performance. Ces interventions incluent, notamment, l’amélioration de l’isolation ou le remplacement du système de chauffage. Ainsi, les propriétaires peuvent réduire l’impact énergétique de leur bien et en augmenter la classification.
Pour les logements classés E, F et G, la réalisation de travaux de rénovation est incontournable. Le gouvernement prévoit d’interdire progressivement la location et la vente de ces biens, en raison de leur faible performance énergétique. Par conséquent, il est vivement conseillé aux propriétaires d’entreprendre rapidement des travaux pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement.
De surcroît, un bien immobilier bénéficiant d’une bonne performance énergétique peut générer une plus-value sur le marché, communément appelée "valeur verte". Cette plus-value reflète l’intérêt croissant des acheteurs et locataires pour les logements écologiquement responsables.
Le réchauffement climatique résulte principalement de l'excès de gaz à effet de serre engendré par les activités humaines. Bien que ces gaz soient essentiels pour maintenir une température propice à la vie sur Terre, une concentration excessive de CO₂ devient rapidement nuisible à l’ensemble des êtres vivants.
Pour réduire ses émissions de CO₂ et améliorer son classement GES, plusieurs solutions sont envisageables. Adopter un fournisseur d’énergie renouvelable ou installer des panneaux photovoltaïques figurent parmi les mesures les plus efficaces.
Les propriétaires peuvent également entreprendre des travaux de rénovation énergétique, tels que l’installation de systèmes de chauffage plus performants et moins polluants, pour renforcer l’efficacité énergétique de leur logement.
Le coût des rénovations préconisées dans le cadre d’un DPE relatif aux gaz à effet de serre dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels :
-La taille de la propriété.
-L’état des installations existantes.
-La nature des rénovations à entreprendre.
Par conséquent, il est difficile de fournir une estimation précise des budgets nécessaires. Toutefois, pour une rénovation complète et efficace, il est recommandé de prévoir un budget moyen compris entre 10 000 et 25 000 €. Ce budget peut inclure des travaux tels que :
-L’isolation thermique.
-Le remplacement des fenêtres et des systèmes de chauffage.
-L’installation de panneaux solaires.
-La mise en place de systèmes économes en énergie.
Les propriétaires de maisons anciennes doivent, en revanche, prévoir un budget plus élevé. Ces logements, généralement classés entre E et G, nécessitent des travaux de rénovation significatifs pour réduire leurs émissions de gaz polluants. Bien que ces travaux soient coûteux, ils permettent de réaliser des économies notables sur les factures énergétiques et d’améliorer la performance environnementale du bien.
Le changement ou le renforcement de l’isolation est une pratique courante qui permet de réaliser des économies considérables. Si l’énergie est économisé alors les émissions de gaz à effet de serre diminuent.
En effet, un logement mal isolé perd en moyenne 25 % de chaleur. Une telle perte pousse les habitants à allumer davantage le chauffage.
De plus, l’État propose des primes pour les travaux d’isolation des domiciles.
De nombreuses aides sont disponibles pour réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE GES) ou pour financer les travaux de rénovation qu’il recommande. Parmi ces dispositifs, on retrouve notamment ceux proposés par l’ADEME, qui soutient à la fois les particuliers et les entreprises.
Aides pour les particuliers :
-Dispositifs d’aide à la rénovation énergétique.
-Soutien aux ménages modestes.
-Primes dédiées aux économies d’énergie, etc.
Aides pour les entreprises :
-Subventions pour la réalisation d’un diagnostic de performance énergétique.
-Financements visant à améliorer les performances énergétiques des bâtiments.
L’État propose également diverses aides et primes pour encourager les rénovations :
-Certificats d’économie d’énergie (CEE).
-Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).
-Primes énergie, telles que MaPrimeRénov.